vendredi 18 février 2011

UGTT ou la dictature syndicale.

L'encadrement de la rue par les syndicalistes dans presque toutes les manifestations avant la déchéance de ZABA était plus que ostensible. Cette implication des bases syndicale, qui allait à l'encontre des engagement de la centrale a donné légitimité politique à la présence de l'UGTT sur les tables de négociation de l'après 14 janvier.

Cependant cet acquis politique a permis de muscler cet organe au détriment des autres acteurs économiques, créant un grand déséquilibre des tractions des forces au point de risquer l'anéantissement de tout le système productif.

Depuis la révolution, nous avons bien observé que la centrale syndicale, en quête de légitimité face à ses bases, glisse sur la table des négociations politiques, quelque dossiers sociaux, tel que l'intérim, sans se référer aux autres agents économiques.

La politique du marchant de tapis entre une centrale syndicale en quête de légitimité et un gouvernement en quête de reconnaissance par la société civile va nous couter une législation inappropriée qui ne sera appliqué qu'au détriment d'un des parties, choses qui nous mènera, à moyen terme à baisse du niveau de l'emploi.

En absence d'équilibre, l'investissement va se rétracter, et les conflits sociaux vont anéantir ce qui reste d'une économie suffisamment fragilisée.

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