lundi 14 février 2011

Au nom de l'islam: La grande inquisition

Voilà que l'attaque contre la liberté commence, par le point le plus faible, sur un terrain que nul ne peut défendre, et pour cause, toute personne qui défendrait les bordels se suicidera par les jugements de valeur sociaux et moraux.

Sous prétexte d'une noble causes nous avons consenti l'existence de tribunaux d'inquisition et par la même occasion nous avons sacrifié ce pour quoi cette révolution à eu lieu, notre citoyenneté au profit de l'autorité de la rue.

L'exercice de la citoyenneté est la participation de chacun dans la conception de la souveraineté nationale par les représentants du peuple élus par suffrage ou par referendum. Ce droit ne peut nous être oté par la rue, qui ne représente qu'une partie de la société, des éléments actifs, que le consensus démocratique nous impose de respecter, mais, qui semblent être tentés de court-circuiter les règles du jeu.

On a tous le droit de prendre position vis à vis des maisons closes, on a le droit d'être pour ou contre on a même le droit d'être neutre. Ce droit se matérialise par le devoir citoyen de choisir nos élus conformément à nos convictions ou nos intérêts. Et c'est par nos élus que la république statuera sur l'existence ou non des maisons closes.

Se soumettre à ceux qui brandissent les drapeaux de la religion pour interdire ou pour imposer c'est accepter une nouvelle forme de dictature, c'est accepter qu'une minorité décide à notre place. Une minorité qui viendra un jour, sans nul droit, nous imposer nos choix pour dicter nos lois.

Nos sommes libres de choisir mais pour préserver cette liberté nous devons accepter des limiter nos actes par la lois !

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