mercredi 16 février 2011

contre un gouvernement opaque et des organismes incompétants ...

Je les regarde aujourd'hui, je les vois à leur juste taille avec leurs organes politiques atrophiés par le manque d'exercice et par leur accoutumance à parler bas, peu et vent pour ne rien dire. Qu'ils soient au gouvernement ou à l'opposition qu'ils soient d'accord ou contre. Ils sont là à trembler face à la géantissme taille du devoir qui les attends.

Aujourd'hui, le réel travail politique commence en Tunisie, chaque tunisien est avide d'écouter, d'entendre de méditer sur les projets politiques de ceux, qui étaient, jusqu'à peu inconnus ou d'inaudibles échos portés par le silence. Aujoud'hui, avec l'abolition de la censure et la fuite de l'oppression, nous osons espérer pouvoir nous impliquer, dans les projets qui effleureront nos conviction, qui répondront à nos attentes et qui nous permettront surtout d'éveiller le citoyens de chacun d'entre nous.

J'ai essayé de me retrouver dans cette réconstruction, j'ai essayé de comprendre les projets, les démarches, les objectifs des partis, j'ai cherché surtout à savoir comment chacun compte entreprendre la démocratisation de la Tunisie et la reformes politiques, économiques et sociales qu'il propose. Je ne parle pas d'une présentation sommaire à peine digne d'un projet électoral d'un parti unique, mais, d'un travail affiné, pointu, lisible et critiquable.

La médiocrité de notre presse n'a fait qu' ensevelir nos attentes sous un flot d'informations puériles et événementiels. Les journalistes , à chaque rencontre avec un leader politique, paressent maigres et fragilisés par des questions mal rédigés et des dossiers mal préparés. Il se couvrent par leur droit de la libre critique pour embellir ou diaboliser une personne, un groupe, une famille, un parti ou une mouvance.

Le gouvernement, ranime la phobie du complot avec ses contradiction, ses zèles et ses "cachoteries" . A les voir, à les écouter nous paraissons vivre dans deux mondes différents. Ils accordent leur confiance à ceux qui ont perdu la notre, ils parlent avec ce que nous boycottons, ils mangent une soupe que nous refoulons. Le flou, en politique est loin d'être artistique, c'est le moteur d'une paranoïa que la succession des dictatures a su implanter ne nous.

Les associations et les syndicats, quand à semblent déserter leur domaines de prédilection pour se focaliser sur l'activité politique et se positionner protecteur de la révolution. Ils se proposent leaders de la compagne de purification de l'administration des éléments pourris par l'ancien régimes, mais, tendent à ignorer, que l'activisme est un travail fastidieux, de modélisation, de conception, de recueil et de synthèse. La distribution des accusation ne peut être pris à la légère surtout par les organismes qui défendent l'individu en tant que personne ou en tant que fonction.

J'ai, comme certains sans doute, besoin de pouvoir accorder ma confiance à l'institution qu'elle soit étatique ou non gouvernementale. Cette confiance, ne peut s'accorder à l'un comme l'autre qu'à ceux qui prouvent leur savoir faire, leur integrité et surtout leur engagement national.

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