jeudi 3 mars 2011

Le travail .. un devoir révolutionnaire

L'explosion de l'expression est le résultat normal d'une répression qui a duré des décennies. Nul ne peut reprocher l'anarchie qui en suit, mais, cela ne lui donne pas raison pour autant.
La raison devra, à un moment, l'emporter, car autant l'émotivité est primordiale pour démolir le régime pourri de ZABA autant, cette fureur révolutionnaire risque de suspendre toute tentative de reconstruction post-révolutionnaire et de reconduire la société à une dictature.

La liberté est un droit qui ne peut préserver sa viabilité que par le sens du devoir. Le devoir de respecter l'autre, de l'écouter et de ne pas obstruer sa voie.
On ne peut se faire entendre si on ne laisse pas les autres parler, on ne peut pas agir au détriment des autres, telles sont les contraintes à la liberté qui font que cette liberté perdure.

La disctature mentale est notre pire ennemi, croire qu'il n'ya qu'une seule approche, croire qu'il n'ya qu'une seule verité c'est la pire des dictature car cela nous ménera à rejeter l'autre en mettant en cause soit son patriotisme soit son intelligence. On a TOUS le droit de ne pas etre en accord, on a TOUS le droit d'avoir un avis différent. Nul n'est obligé à s'incorporer corps et âme dans un courant de pensée sans avoir le droit de prendre du recul d'être critique et de poser des questions.

Mais, aucune structure politique ne peut être viable sans l'appui d'une économie fiable et évolutive qui se reflètera directement sur le volet social . Le travail, en tant qu'emplois ou en tant que valeur ajoutée est la réelle clé du succès d'une économie. Il est le garant de la viabilité des choix politiques.

La préservation de l'emploi est une phase nécessaire pour maintenir une économie de marché, les sociétés tunisiennes, sont généralement à faible valeur ajoutée et sur-endettées. Elles peuvent atteindre facilement un point de non retour et leur anéantissement sera le début de la fin.

La création d'emploi, dépend de la capacité des sociétés à réinvestir, le réinvestissement provient des bénéficies et les bénéfices proviennent de la production, et la production provient de l'emploi.

La menace portée sur les entreprises est une menace sur les emplois actuels et futurs, c'est pour cela que je crois que ceux qui ont un travail aujourd'hui ont le devoir de le préserver pour permettre aux chômeurs de trouver un poste dans le futur. L'emploi ne crée pas, il se multiplie.

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